Il fut un temps où les géants étaient les maîtres de cette planète. Ces rois avaient à leur service des mini sujets de notre taille : nos ancêtres.
L’hypothèse des géants préhistoriques n’a rien de farfelu. Elle est étayée par des données scientifiques qui donnent à réfléchir. Bien sûr, il y a du rêve, beaucoup de rêve là-dessous.
Et si les rêves étaient moins faux que les livres scolaires ?
Voici le squelette d’un géant de 12 mètres. C’est une sculpture, malheureusement. Eh oui, certaines contrefaçons sont fort habiles.Mais toutes les infos ne sont pas bidonnées, loin de là. Dû au talent de deux chercheurs indépendants, Cremo et Thompson, un gros bouquin de 800 pages, Forbidden Archeology, énumère des centaines de cas semblables.
On peut lire aussi le résumé en français, L’Histoire secrète de l’espèce humaine, des mêmes auteurs.
En supposant que la moitié des cas soient bidonnés, ce qui fait beaucoup, il resterait encore 400 pages d’infos exactes.
Les géants sont en train de sortir de nos mythologies pour s’installer dans notre passé. Un passé pas toujours lointain…
A ceux qui pensent que notre histoire récente ne peut cacher de tels scoops, on conseille d’aller voir comment certains s’éclairaient en Egypte ancienne ou dans la France de la Renaissance.
Ou comment l’existence d’engins volants est attestée aussi bien dans l’Inde antique que sous le règne de Salomon mais aussi plus près de nous, comme dans l’Angleterre du 13e siècle.
Un chercheur du siècle dernier remet en perspective mythologies et faits archéologiques. J’ai déjà présenté ses recherches, je me contenterai ici de résumer sa thèse des lunes.
Selon ce chercheur, la terre aurait connu plusieurs lunes, à chaque lune correspondant une ère géologique.
Puis la lune est détruite, et la terre attend qu’un nouveau corps céleste passe assez près d’elle pour être capturé par son attraction.
Quand la lune est grosse, ou quand elle est plus proche de la terre, la pesanteur terrestre diminue. Alors tous les êtres vivants grandissent.
Quand la lune s’éloigne, ou quand elle est détruite, la pesanteur terrestre devient invivable pour les grands êtres qui dépérissent et disparaissent.
Cette thèse originale n’a pas rencontré l’audience qu’elle méritait, car l’auteur a développé d’autres hypothèses trop hardies qui l’ont déconsidéré un peu vite.
« Les télescopes géants et les satellites accomplissent avec efficacité leur métier de détective de l’espace.
Ils viennent de confirmer récemment une loi de mécanique céleste découverte par le Français Roche en 1850 :le satellite naturel d’une planète ne peut sans péril se rapprocher d’elle à moins de 2,75 fois son diamètre.
On a pu vérifier le fait pour un astéroïde qui tournait autour de Mercure, et l’on peut prophétiser à coup sûr que les satellites de Mars vivent leurs derniers instants. »
Un siècle après, ils tournent encore autour de Mars, mais la chute devrait se réaliser dans les siècles qui viennent… étant à environ 2,767 rayons de la planète.
« Notre lune a encore une ligne de vie assez longue, étant à 170 rayons de la Terre, mais M. Danjon, directeur de l’Observatoire de Paris, pense néanmoins qu’elle court le risque (ou plutôt nous le fait courir !) de s’écraser un jour sur nous. » (source)
A moins qu’un accident cosmique ne lui fasse reprendre sa course dans l’espace, le destin d’un satellite est de s’écraser sur sa planète. Comme le destin de toute planète est de s’écraser sur son étoile…
A chaque orbite elle s’approche davantage. « Nos lointains ancêtres, d’après la tradition, ont connu des cataclysme résultant de l’écrasement d’un satellite sur la Terre.
Ce satellite évoluait seulement à quelques rayons de distance, exerçant une attraction considérable et déterminant le gigantisme de la nature et de l’homme dont la taille atteignait quatre mètres environ. »
Quatre mètres pour les derniers géants. La taille de nos lointains ancêtres a été beaucoup plus grande, les Cyclopes d’après la tradition mesuraient 53 mètres.
Qui d’autre aurait pu empiler ainsi ce monolithe de 200 tonnes sur un petit rocher pyramidal ? Ne croyez pas qu’il s’agisse d’un phénomène naturel, seuls des géologues naïfs peuvent le soutenir. Mais pour un géant de 53 mètres, la chose n’est qu’un jeu d’adresse.
Les dévas de l’Inde antique avaient une taille similaire, celle d’une tour de vingt étages. « Du fait de la pesanteur relativement faible, les objets étaient beaucoup moins pesants, le rythme sanguin facilité, la fatigue moindre pour tout l’organisme et l’homme jouissait alors d’une longévité extraordinaire.
Il avait le cerveau plus développé et des facultés qui lui firent acquérir un savoir différent du nôtre.»(source)
Longévité, meilleure oxygénation du cerveau, taille gigantesque, voilà l’Eden. Tout ce qu’il nous manque pour redevenir des dieux.
« L’édification des cités géantes et le transport de monolithes pesant des milliers de tonnes – à Machu-Picchu, Tihuanaco, Baalbeck, Teotihuacan, Gizeh etc – trouvent une explication, à la fois dans la force titanesque des hommes et dans l’utilisation de leurs connaissances scientifiques. »(source)
Evidemment. Et l’extraordinaire complexité des blocs cyclopéens des cités des Andes, dont certains pesant plusieurs dizaines de tonnes ne comptent pas moins de 20 arêtes, trouve aussi sa justification.
Il fallait que la construction résiste à l’attraction insensée d’une lune toute proche de la terre.
Les queues d’aronde des arêtes et la masse invraisemblable des blocs étalaient à peine l’attraction finale du satellite, juste avant qu’il ne s’écrase sur la Terre. Tout volait à cette époque, le problème étant de revenir sur le sol, tant la lune tirait tout vers elle.
Ceci nous permet de dater les constructions andines de la toute fin de l’ère tertiaire, c’est à dire il y a un million cinq cent mille ans. Il se pourrait même qu’il s’agisse de la lune précédente.
Pour construire Sacsayhuaman ou déplacer le monolithe de Baalbec il faut mesurer au moins de quatre mètres de haut. Et si on fait douze mètres c’est encore plus facile.
Des Cyclopes de 53 mètres auraient encore mieux fait l’affaire. Les Cyclopes ont laissé leur nom aux constructions cyclopéennes.
Ces super-humains de 53 mètres de haut se sont éteints après la disparition de la deuxième lune, celle qui s’est écrasée à la fin du Mésozoïque, il y a 65 millions d’années.
Bref, les cités des Andes ont déjà vu défiler des milliers de civilisations. Les Incas n’y sont pour rien. Ni la civilisation d’avant eux, il s’en faut de beaucoup. Tiahuanaco était déjà là du temps des dinosaures.
Les géants ne sont pas les dieux. Les géants sont les anges. Ge-an, an-ge. C’est le même mot en verlan. Autrefois on les appelait les Jehans, ce qui a donné les gens.
Les anges / géants sont les serviteurs des dieux, qui peuvent prendre leur taille s’ils le désirent, et changer d’apparence à volonté. Ce sont des dieux.
Quant aux archéologues, ils préparent un bûcher pour les hérétiques de mon acabit. Je leur conseille d’y brûler plutôt leurs bouquins invendables.
Voulez-vous savoir comment les géants ont fini ?
Pour atteindre la vérité, il faut nous défaire de toutes les opinions reçues et reconstruire tout le système de nos connaissances.René Descartes
trace des géants
Les Pères de nos pères étaient-ils géants ? Ils l’étaient par l’esprit : leur science immense et leurs pouvoirs font de nous des nains. Mais ils étaient aussi très grands par la taille.
Pour écrire les aventures de Gargantua et Pantagruel, Rabelais s’est inspiré d’une légende populaire du nord, celle de Gargantua et des géants des Flandres. D’où viennent ces traditions ?
Ils étaient les jardiniers de la terre, ceux qui viennent ici pour superviser le développement de la vie sur cette planète. Mais la race des géants n’était pas faite pour la vie terrestre.
« la taille de ces êtres diminua jusqu’à rejoindre celle des humains, et ainsi ils furent en mesure de se mêler à eux sans être reconnus comme étant les jardiniers. » (source)
La Bible fait souvent intervenir des géants : les Néfilim étaient des êtres semi-divins.Le Roi Og, avec son lit en fer de 2 mètres de large sur 4,3 mètres de long, devait mesurer au moins 4 mètres.
Le rival de David qui l’abattit avec sa fronde, le géant Goliath, mesurait près de 3 mètres.
La Bible, les contes de grand’mères, tout ça n’est guère probant, diront certains. Le doute est salutaire, aussi je ne les critiquerai pas.Pourtant si les géants étaient imaginaires, auraient-ils laissé leurs empreintes un peu partout sur cette planète ?
On a vu en début d’article la double empreinte d’un dieu, à Aïn Dara, en Syrie. Il aurait mesuré 20 mètres !!!
Ci-dessous voici l’empreinte mystique du géant de Lepakshi, en Inde.Plus loin dans cet article, vous verrez une empreinte de géant en Grèce, et une autre, énorme, en Afrique du Sud.
Les géants étaient partout, n’en déplaise aux esprits forts.
A Rome, vers 235, César Maximin dit le Thrace avait un squelette de 2,59 mètres.Un candidat sérieux pour la NBA ! Les mythes grecs distingue trois familles, les Cyclopes, géants primordiaux, maîtres de la foudre et du tonnerre ; les Titans, géants divins, maîtres de la vie, créateurs de l’Homme ; et enfin les Géants, bâtards divins, maîtres de la mort et de la destruction.
Zeus, le dieu des dieux, a hérité des Cyclopes sa maîtrise de la foudre. Titan lui-même, il peut se changer en géant ou en animal.
La mythologie hindoue n’est pas avare non plus de géants de toutes sortes.
Les plus connus sont les dévas, des divinités inférieures qui se manifestent sous l’apparence d’êtres démesurés. Les demi-dieux comme Krishna ou Arjuna peuvent prendre l’apparence de géants.
La tradition celte a aussi ses géants, les légendaires Tuatha Dé Danaan, gens de la déesse Dana.
Antérieurs aux Celtes d’Irlande, les Tuatha sont les bâtisseurs des mégalithes, comme les Ligures ou les Etrusques plus au sud.
Des centaines de découvertes controversées refont surface grâce à internet et aux archéologues amateurs qui, contrairement aux professionnels, peuvent s’exprimer librement.
Au large de la côte californienne, d’anciens articles et rapports font état de milliers de squelettes géants aux cheveux blonds ou roux, d’artefacts de cercle de pierres très ancien (cromlech ?) et de trace de cheveux blonds ou roux.
L’occupation daterait de plus de 30.000 mille ans et aurait pris fin il y a environ 11.000 ans.
Cette histoire intrigue et attire l’attention des touristes qui visitent l’étrange musée de Ralph Glidden sur l’île de Catalina…
En 1913 déjà, le Dr A. W. Furstenan – naturaliste allemand – s’est emparé de l’histoire. Il exhuma un squelette de 8 pieds accompagné de différents objets.
On lui rapporta qu’autrefois un géant de noble race vivait là et que lui et ses descendants avaient disparus bien avant que l’homme blanc n’arrive sur ces îles.
Dans d’autres régions des USA, des légendes mais aussi d’anciennes coupures de presse font mention de semblables découvertes, soit hommes de grande taille ou géants, mais aussi tribus de grandes tailles à cheveux rouges.
Faut-il y voir la trace des fameux Tuatha dé Danaan et plus tard des celtes ?
Les Sumériens eux aussi disaient que les premiers hommes étaient des géants.Ils trouvaient la chose assez commune pour la montrer dans leurs fresques, comme ci-dessous.
A première vue, on ne remarque pas forcément la différence de taille : les petits personnages sont en arrière-plan, donc ils paraissent plus petits.Attention de ne pas raisonner en homme moderne.
Pour les anciens, les lois de la perspective étant inconnues, on ne faisait pas de différence de taille entre le premier et l’arrière-plan. Les petits personnages sont donc des hommes.Je précise : des adultes, et non des enfants. Des enfants seraient tous nus et ne porteraient pas d’armes.
Et les grands personnages sont donc des géants. On remarque d’ailleurs que les géants dominent les animaux.
On a retrouvé en Scandinavie le cœur momifié d’un géant nordique. L’inscription sur le coffret était écrit dans les anciennes runes nordiques.
Elle disait : « Voici ! Dans ce coffret se trouve le cœur du féroce et terrible géant connu sous le nom de Hrungnir, qui a été tué ce jour par Fafrd Rouge dont la bravoure et la ruse vivra pour toujours ! »
Malheureusement, aucune date ne figurait sur l’inscription. On ne sait pas non plus si les tissus momifiés du coeur ont été examiné par des scientifiques afin de déterminer s’il s’agit bien d’un coeur humain surdimensionné.
Ne croyez pas ceux qui prétendent que les géants n’ont pas existé sous prétexte qu’ils n’auraient laissé aucune trace.
D’innombrables squelettes gigantesques ont été découverts depuis longtemps.
Au fil des siècles, on a déterré tant de fossiles humains géants que les scientifiques ne peuvent plus parler de singularités.
Une légende indienne du Nevada parle de géants roux de 4 mètres qui vivaient dans la région quand ils sont arrivés.
La légende dit que les Indiens ont fini par massacrer les géants dans une grotte.
Des fouilles dans le guano en 1911 ont exhumé cette mâchoire humaine géante.
Elle est comparée à la mâchoire d’un homme normal.
En 1931, deux squelettes de géants ont été trouvés dans le lit d’un lac. L’un mesurait 2 m 50, l’autre de haut, l’autre un peu moins de 3 mètres.
« Un squelette humain de 4,57 m a été trouvé dans la vallée de l’Euphrate, au sud-est de la Turquie, dans les années 50, pendant la construction d’une route. Beaucoup de tombeaux contenant des géants ont été découverts là-bas.
A Gargayan (Philippines), on a trouvé le squelette d’un géant qui ne mesurait pas moins de 5,18 m. Ses incisives avaient 7,5 cm de longueur et 5 cm de largeur.
Des ossements appartenant à d’autres humains grands de 3 m ont été découverts dans le Sud Est de la Chine. Le Dr Pei Wen Chung, paléontologiste de renommée mondiale, affirme que ces restes datent de 300.000 ans. »
En 1577, en Suisse, dans le canton de Luzerne, un chêne déraciné révèle un squelette humain de plus de 6 mètres.
En 1613, près du château de Chaumont, France, un squelette presque complet de 8 mètres est exhumé.
En 1879, un squelette humain de 2,64 mètres a été récupéré sous un monticule en pierre, à Brewersville, (USA). (Source)
En 1931, deux squelettes de 3,50 m ont été trouvés, l’un dans une mine de houille italienne, (Source) et l’autre dans le lac Humbolt (USA). (Source)
« Près d ‘Agadir, on aurait mis au jour un atelier d’outils préhistoriques daté lui aussi de 300.000 ans. Parmi d’autres objets, il y avait des bifaces d’un poids de 8 kg et leur préhension exige la main d’un géant d’au moins 4 m. » (source)Au Texas, dans la Vallée des Géants, le Dr C.N. Dougherty rapporte qu’on a trouvé « des centaines de traces de sauriens de différentes espèces et, dans chaque cas, elles s’accompagnaient de traces géantes de pas humains. »
A Mount Victoria, même scénario : le Dr Rex Gilroy, a récemment découvert « des empreintes fossiles de pieds de géant dont l’authenticité ne saurait être mise en doute. » (source)
Les outils et les empreintes
En 2014, le Dr Schoch s’est fait tirer le portrait en Afrique du Sud près d’une empreinte de géant qui mesure 1m50.Ce qui ferait quand même des gaillards de 12 mètres de haut. Quand on a cette taille, il est aisé de construire des murailles cyclopéennes.
Cette empreinte géante semble accréditer à la fois leur présence sur terre et leur capacité à rendre la pierre molle, comme on en jugera.Sur la photo qui suit, on voit le détail de l’empreinte, assez réaliste pour qu’on ne puisse croire à une plaisanterie.
L’enfant
géant du Pérou
Comme celui d’un très jeune enfant, le crâne est plus grand que le reste du corps. Mais la caractéristique la plus étrange est que ce crâne mesure 50 cm, il est donc plus grand qu’un crâne d’adulte !
De plus, il a des molaires qui apparaîssent généralement entre 13 et 19 mois. Nous avons donc ici un enfant de moins de deux ans avec une énorme tête » . (source)A cette échelle, le corps de l’adulte aurait mesuré plus de cinq mètres !
Alors que croire ? Les géants ont marché sur cette terre. Nous en avons énuméré quelques-unes de leurs traces les plus parlantes.Si nous n’en avons pas plus, c’est parce que les géants ont quitté la terre avec armes et bagages.
Qu’on se rassure, les planètes ne sont pas des autos-tampons.Diverses couches magnétiques et atmosphériques de plus en plus denses protègent la nôtre des chocs frontaux.
Avant qu’un astéroïde ne heurte la terre, il explose sur la ceinture de Van Allen. Ses débris se satellisent à leur tour en formant un anneau comme celui de Saturne.
Leur rencontre avec les molécules de la haute atmosphère est à l’origine des aurores polaires. On peut se demander si la ceinture de Van Allen n’est pas le dernier stade d’évolution d’un anneau de particules solides.
Les Gaulois ou leurs ancêtres ont connu ça, d’où leur seule peur, celle que le ciel leur tombe sur la tête.C’est arrivé aux dinosaures, ils ont pris très cher : un bon croissant de lune s’est écrasé sur le Yucatan, adieu dinos. Fin du secondaire.
Quelques-uns ont survécus tant bien que mal. Mais chaque fois c’est pareil, les survivants de l’ère précédente sont décimés par la pesanteur.
Car bien sûr, quand une lune disparaît, son attraction disparaît aussi, et notre planète restaure une pesanteur que rien ne tempère… jusqu’à ce qu’un nouvel astre errant soit capturé par l’attraction terrestre, et devienne la lune de la nouvelle ère. Et puis ça recommence à n’en plus finir.Jusqu’à ce que la terre elle-même finisse par se jeter dans le soleil, et le soleil dans un trou noir, ce qui ne manquera pas d’arriver aussi. Mais comme dit Hubert Reeves, ce n’est pas demain la veille.
Cette spirale universelle, les anciens l’ont toujours connue.Les antiques Veilleurs guettaient dans le ciel les signes de l’approche lunaire.
Avaient-ils calculé la périodicité des chutes lunaires selon des cycles extrêmement longs, comme ceux du calendrier maya ?
La spirale inexorable de l’agonie fut gravé sur les mégalithes. Les labyrinthes sont une leçon d’astrophysique pour nous montrer ce qui nous attend.
Tandis que le monde sombre dans les affres d’une récession programmée et les soubresauts imprévisibles des tyrannies moribondes, il est salutaire de garder en mémoire ce que cache le joli visage de la lune.
Un beau jour, on le verra de si près que les débris de l’alunissage étasunien s’étaleront sans fin sous nos yeux et dans nos cieux, cruel rappel de la déesse pollution qui nous tue.La pleine lune en sera moins romantique. Relax : avant qu’elle nous tombe sur la tête, tout peut très bien péter sous nos pieds…
Il faudra bien la supporter en attendant l’hypothétique capture d’un nouvel astre errant, qui fera une nouvelle lune…Ou plusieurs à la fois, c’est plus joli… Le passé, le vrai, nous explique ce qui nous attend.
Pour mieux le comprendre, gardons en mémoire cet étrange processus, la captation des lunes et leur spirale descendante.
La tradition nous enseigne que l’homme était présent dès l’ère secondaire.Les découvertes que l’archéologie refuse en attestent aussi.
Si l’homme a déjà connu trois ères géologiques, il a vécu au moins deux phases de gigantisme bien distinctes, qui pourraient bien être à l’origine de tous ces contes sur les Géants de l’âge d’or.
Parfois on se trompe dans l’analyse d’un événement parce qu’on reste figé dans le seul point de vue qui nous semble évident.Bernard Werber
La relève des dieux
Non contents de nous avoir créés, les géants d’avant ont voulu nous étudier de plus près.S’unissant à nos femmes, certains Dieux – ou certains anges – ont engendré une race de géants les Néphilim.
Mais ce n’était pas du tout prévu par le Plan. Et ces géants sont vite devenus gênants…
Les dieux géants se savaient condamnés, c’est pourquoi ils ont créé notre espèce.Car seule une petite espèce pouvait vivre sous la pesanteur effroyable que notre planète a connu quand son attraction n’a plus été compensée par celle de la lune.
De telles dimensions enflamment l’imagination de certains auteurs de SF… Comme Dan Simmons qui en fait le séjour des dieux Olympiens, au lieu du Mont Olympe, en Grèce, où les situent la mythologie.Dans la mythologie hébraïque, pas de coup d’état divin, mais il est aussi question de plusieurs générations divines.
Certains apportent la paix, comme Quetzalcoatl ou Viracocha, d’autres la foudre, comme Yahveh ou Zeus.Certains sont créateurs, comme Prométhée ou Elohim, d’autres destructeurs, comme Shiva et Kâli
Il faut de tout pour faire un monde. Et les Dieux sont des hommes comme les autres.Mortels tout pareil. Seulement beaucoup plus grands et plus savants. Mais ça, c’était avant…
La fin des géants
Les anciennes mythologies, unanimes, décrivent nos origines comme l’âge d’or des bons géants, créateurs et instructeurs des hommes. Si instruits, si puissants et si aimables qu’on les a appelé des dieux.
Quand la Bible nous dit que les dieux géants nous ont créés à leur image, c’est la vérité.
Mais ce qu’elle omet de dire, c’est que l’image n’est pas la taille. Les bons géants nous ont voulu plus petits qu’eux. Beaucoup plus petits.
A cause de la pesanteur énorme qui allait arriver et les condamner.
Pendant l’âge d’argent, quelques géants sont toujours là, mais ce ne sont plus les dieux bons, instructeurs des hommes.
Affaiblis par une pesanteur qui leur est insupportable, ils ne se préoccupent plus que de leur survie.
La Bible a raison quand elle affirme qu’ils nous ont créés à leur image. Ils voulaient survivre à travers nous.
Pourtant, je considère que les géants ne sont pas les dieux. Les géants sont les anges.
Ge-an, an-ge, c’est le même mot en verlan. Autrefois on les appelait les Jehans, ce qui a donné les gens.
Les anges / géants sont les serviteurs des dieux. Les dieux font la taille des humains, mais ils peuvent prendre la taille des géants s’ils le désirent.
Les dieux changent d’apparence à volonté. Normal, ce sont des dieux.
Les dieux nous ont fait à leur ressemblance exacte, mais en beaucoup plus petits : afin que nous soyons mieux adaptés à l’ère qui commençait…
En effet, nous avons vu comment les lunes successives, en se rapprochant de la terre, ont causé des phénomènes de gigantisme. Après l’écrasement, les géants survivants font peine à voir.
Ils deviennent vindicatifs, maladroits. Leurs gestes sont ralentis. Leur coeur n’arrive plus à envoyer du sang jusqu’aux extrémités de leurs grands corps.
La girafe, pour pallier ce phénomène, a un deuxième coeur à mi-cou qui sert de relais pour une bonne oxygénation du cerveau.
Mais la girafe a eu tout le temps d’évoluer, tandis que les derniers géants, frappés par la chute de leur lune et l’irruption soudaine d’une pesanteur inconcevable, n’ont eu que le temps de se terrer dans des cavernes.
Mais les dieux avaient vu venir le coup. Des savants avaient conçu une espèce nouvelle pour leur succéder, une espèce dont la petite taille serait mieux adaptée à la future pesanteur.
Ces savants prévoyants sont devenus les archétypes de nos dieux, géants par la taille et par la science.
Et puis les dieux sont partis. Hélas, sans la lune pour équilibrer la gravité terrestre, les géants ont dégénérés au fond de leurs cavernes.
Sans les dieux pour les contrôler, les géants ont commencé à mal se comporter avec les schtroumpfs humains.
Ils ont fini somnolents, poussant ça et là des grognements pour entretenir la terreur.
Les redoutables cyclopes des origines, qui forgeaient des armes terribles, sont devenus des bergers débiles et maladroits.
Sans les humains, les géants décatis seraient morts de faim. Il leur fallait de grandes quantités de protéines…
Ils ont instauré une règle – cruelle pour les humains, mais vitale pour eux – la loi du sacrifice humain.
C’était vital pour nourrir leur grande carcasse affamée, et c’était terrifiant pour les populations.
Cette terreur est restée présente dans l’imagination populaire.
Nombreux sont les contes où les humains doivent nourrir ces ogres en leur offrant jeunes gens et jeunes filles vivantes.
King-Kong est la résurgence moderne de ces vieux mythes qui ont puisé leur force dans l’atroce cruauté des faits.
L’empreinte de l’émotion demeure alors que le souvenir, depuis longtemps, a disparu.
Les dieux ont toujours faim, n’en ont jamais assez Et c’est la mort, la mort toujours recommencéeGeorges Brassens
Ces géants qui deviennent méchants comme des teignes, tapis dans des cavernes profondes, sont devenu l’archétype des démons aux enfers, ces anges déchus de la Bible ou de Sumer.
S’il y a des Anges et des Diables, c’est parce que les géants si bons du début ont pu devenir si mauvais à la fin.
Le problème du Bien et du Mal s’origine-t-il ici ? Les géants n’ont pas supporté la gravité. Ils en sont morts, les pauvres diables.
Géants mauvais… Monstres laissés pour compte… La mythologie grecque nous en montre un fameux, le Minotaure, terré au bout de son labyrinthe.
Notez que le mythe est généreux, il nous présente à la fois le géant déchu et la cause de sa déchéance : la spirale du labyrinthe est celle que fit la lune jusqu’à sa chute, cause du déclin du monstre. Le roi géant débonnaire est devenu un mangeur d’hommes.
La fatigue de la pesanteur impose aux dieux d’avant un comportement gauche.
Les mouvements sont ralentis comme ceux du cyclope Polyphème en face d’Ulysse.
On se souvient en effet avec quelle facilité le rusé Ulysse parvient à échapper, avec tout son équipage, à la poigne de Polyphème le cyclope maladroit.
Ulysse est un petit malin, mais le cyclope passe pour un pataud nigaud…
Polyphème appartient à la dernière génération des Cyclopes, des bergers décadents qui se nourissaient de chair humaine à l’occasion.
Les premiers Cyclopes appartenaient à la race d’or.
Ils étaient les maîtres de la foudre et de la forge, des dieux bons, favorables aux hommes et alliés de Zeus.
Le déclin est clair. Là encore, la mythologie grecque s’accorde avec la thèse de Hörbiger.
Cette thèse a été exposée par Denis Saurat dans L’Atlantide et le règne des géants, mais elle est plus complète dans le livre Moon Myths and Man de H.S. Bellamy qui m’a inspiré cet article et le précédent.
Thèse féconde… Avec elle, tant d’énigmes reçoivent une réponse…
Tant de mythes actuels trouvent une résonance : Superman, le Géant Vert, Goldorak, King Kong, le Surhomme de Nietzsche, Micromégas de Voltaire, Gargantua de Rabelais, Gulliver de Swift, nostalgie des super géants de l’âge d’or…
Les géants sont partis qui ne reviendront pas
Nous n’irons plus au bois les lauriers sont trop chers
Où nos enfants sont morts sacrifiés pour l’En Bas
Les ogres n’auront plus la chair de notre chair
Le plus féroce est mort dépité d’être né
La vie est un hasard contraire aux destinéesSerge Gainsbourg
EDEN SAGA