
Cyclones, fonte des glaces, montée des eaux… De l’Alaska aux îles Fidji, appareil photo à la main, Vlad Sokhin témoigne de l’impact du changement météorologique.
Par la seule puissance de l’image, voici un cri d’alarme sur la crise environnementale la plus grave de l’histoire de l’humanité. Photographe russe expatrié en Australie depuis six ans, Vlad Sokhin a été touché par le sort des populations des archipels du Pacifique, premières victimes des bouleversements climatiques. Avec la montée des eaux, ces petits Etats insulaires pourraient devenir les Atlantide de demain.
Parti d’Océanie, Sokhin a traversé le globe, des confins de la Nouvelle-Zélande au nord de l’Alaska, et saisi avec son objectif la tragique étendue des dégâts. Ses reportages, réunis sous le titre Warm Waters (Eaux tièdes), sont exposés à Visa pour l’image, le festival international des amoureux du photojournalisme, à Perpignan (Pyrénées-Orientales), du 2 au 17 septembre.
Îles Kiribati
A Betio Town un bateau s’est fracassé contre les digues de l’archipel lors des marrées géantes qui l’ont frappé en février 2015.
Nouvelle-Zélande
Patemo Tafia, 13 ans, se tient près d’une tombe dans le cimetière protestant de l’îlot de Pataliga dans l’atoll de Fakaofo. Les habitants utilisent deux îlots comme cimetières: l’un catholique, l’autre protestant.
Fidji
Des rations alimentaires dans le sud de l’île Taveuni, durement frappée par le cyclone Winston en février 2016. Plusieurs villages ont alors été complètement détruits. Certains ont même été coupés du monde pendant près d’une semaine, sans nourriture.
Tuvalu
Laisela, 4 ans, joue avec une tortue. Son île ne se trouve qu’à 3,3m au-dessus du niveau de la mer.
Alaska
Amaia, une inuit de 11 ans, sur une banquise morcelée par la hausse des températures, au bord de l’océan Arctique.
Russie
Sergueï tente de sortir sa voiture de l’eau. Sa région, bordée par la mer du Japon, a subi d’importantes inondations.